13 juin 2008

Dieu vote oui, moi pas

La fin du monde n'aurait elle finalement pas lieu en 2012 comme l'ont si sérieusement affirmé à la télé des prophètes umpistes ?

En effet, tout le monde se souvient à quel point la Terre avait bien faillit s'arrêter de tourner lorsque le soir du 29 mai 2005, la France avait rejeté par référendum le Traité Constitutionnel Européen. Dieu avait bien sûr tout d'abord pensé à provoquer un gigantesque tremblement de terre qui aurait sans nul doute causé des milliards d'€ de dégâts et accessoirement quelques dizaines de milliers de vies. Cependant, le Tout Puissant jugeant cette punition insuffisante, décida de placer à la tête du pays rénégat Nicolas Sarkozy.

Après un tel châtiment, n'importe qui aurait sûrement pensé qu'un tel scénario ne se reproduirait plus jamais et que désormais, les peuples européens fileraient droit. C'était mal connaitre les irlandais.

En effet, loin de prier pour qu'une telle sanction ne s'abatte pas sur leur pays, les Tigres celtes n'ont pas laissés leur crocs aux toilettes et sont partis voter la rage au coeur. Même les menaces de Bernard Kouchner qui avait prévenu les irlandais que "en votant Non, l'Irlande risque de perdre le prochain tournoi des VI Nations" n'ont rien changés. C'est vraisemblablement bel et bien d'un NON dont les urnes irlandaises accoucheront définitivement ce soir.

Maintenant que le sexe du bébé est connu, reste évidemment à lui trouver un nom. C'est là que les avis divergent en général et qui déboucheront soit sur une conciliation, soit sur un divorce, soit plus rarement sur un meurtre (qui a oublié l'histoire tragique du petit Dingo qui dut tuer ses parents pour avoir le droit de changer de nom et de s'appeler Matricule 0478).

Malgré qu'on puisse penser que Nicolas Sarkozy et quelques autres chefs d'Etat européens évoqueront la troisième possibilité, le coût d'une opération d'épuration de l'Irlande devrait les ramener au choix binaire "on les fout dehors ou pas ?".

Bien que Nicolas Sarkozy ait demandé qu'on ne le dérange sous aucun prétexte lors de sa visite en amoureux avec son partenaire "Georgy" comme il l'appelle, notre envoyé spécial a quand même pu avoir ses commentaires : "les irlandais sont cons, ils n'ont rien compris. C'est un complot visant à m'éliminer de la vie politique. Mais je tiendrais bon ! Avec Georgy, on va faire une super Europe à l'américaine et les méchants qui sont contre ça finiront par perdre à la fin !"

Merci à notre traducteur / interpère Gallonigher pour avoir traduit en direct ces propos de la langue de bois au français.

Pour l'heure, le monde entier retient son souffle en scrutant l'Irlande pour savoir quelle catastrophe divine va bien pouvoir s'y abattre après ce vote contraire à la volonté divine. Nous devrions en savoir plus lors du 20H de TF1 de ce soir. En attendant, le gouvernement français a fortement déconseillé à ses ressortissants de se rendre pour quelque raison que ce soit en Irlande sous peine d'être pris dans la sanction punitive de cette dernière.

L'Elysée de son côté parle déjà de remplacer l'Irlande par la Turquie.

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